Bénévolat et subventions
Entendu à la radio, le vendredi 24 Novembre 2006:
“ Le bénévolat pourrait-il être la sève du renouveau économique de la France, pays que certains considèrent sur le déclin ?”.
La dame qui évoquait une telle hypothèse (avec, manifestement, beaucoup de confiance) était en plein émerveillement devant le nombre d’Associations en France.
Un tel niveau de candeur devrait faire sourire, si c’était isolé... Ne s’agissant pas d’un vision isolée, essayons de dissiper les “nuages de rêve” dans lesquels flottent ces élans de pensée pré-pubère.
A. Ironiquement.
- si “le renouveau économique de la France” dépend du bénévolat... on n’est plus “sur le déclin” mais déjà morts !
- si le bénévolat vous parait une solution économiquement viable, je vous invite à faire un peu de bénévolat dans mon cabinet médical, pour commencer: il y a le ménage à faire... peut-être aussi un peu de secrétariat...
Les ouvriers sont également invités à aller travailler dans les usines... bénévolement!
Et ainsi de suite...
B Plus sérieusement:
-on doit savoir que le statut d’Association à but non-lucratif, en France, est un statut qui, le plus souvent, masque des activités fort lucratives. On choisit le statut d’association... pour des raisons de simplité administrative et d’avantages fiscaux. Le plus souvent, une Association est en fait une entreprise tout ce qu’il y a de plus “lucratif”.
-pire encore, un bon nombre de ces entreprises déguisées en “association” deployent des trésors d’imagination non pas tant pour satisfaire un besoin réel des gens mais surtout pour satisfaire aux critères administratifs nécessaires à l’obtention de subventions. Or la “subvention” provient des impôts: l’argent prélevé de force par l’Etat ( ou autre “collectivité”) sur le dos de ceux qui produisent réelement de la richesse.
Si le lecteur doute de l’utilité REELLE des biens offerts par les vraies entreprises lucratives, il devrait se demander pourquoi il accepte de payer le prix des produits de celles-ci, prix qu’il paye integralement de sa poche. Et, en revanche, pourquoi, sauf à être “financé” par un “organisme”, il n’irait jamais payer les cours de formation proposés par telle ou telle Association.
En somme:
1. Le “bénévolat” n’est qu’un leurre: on veut gagner quelque chose ( le plus souvent de l’argent).
2. Si on était persuadé que ce que l’on propose ( activité, service, objets) répond à un réel besoin, on lancerait l’activité en question à titre lucratif: une activité réelement utile trouve sa récompense naturellement, sur le marché.
3. N’étant pas sûr de l’intérêt réel de ce l’on fait, on fait une “association” et on fait appel au “bénévolat” et aux “subventions”. Que ca soit l’un ou l’autre (ou les deux à la fois) il s’agit donc de “béquiller” une activité qui, par elle-même est soit complétement inutile, soit suffisamment peu utile pour que les intéréssés eux-mêmes ne soient pas disposés à en payer le coût réel.
Les activités qui ont besoin du “bénévolat” et/ou de “subventions” pour exister sont donc, du moins partiellement, du gaspillage ( gaspillage de temps et/ou gaspillage d’argent).
“ Le bénévolat pourrait-il être la sève du renouveau économique de la France, pays que certains considèrent sur le déclin ?”.
La dame qui évoquait une telle hypothèse (avec, manifestement, beaucoup de confiance) était en plein émerveillement devant le nombre d’Associations en France.
Un tel niveau de candeur devrait faire sourire, si c’était isolé... Ne s’agissant pas d’un vision isolée, essayons de dissiper les “nuages de rêve” dans lesquels flottent ces élans de pensée pré-pubère.
A. Ironiquement.
- si “le renouveau économique de la France” dépend du bénévolat... on n’est plus “sur le déclin” mais déjà morts !
- si le bénévolat vous parait une solution économiquement viable, je vous invite à faire un peu de bénévolat dans mon cabinet médical, pour commencer: il y a le ménage à faire... peut-être aussi un peu de secrétariat...
Les ouvriers sont également invités à aller travailler dans les usines... bénévolement!
Et ainsi de suite...
B Plus sérieusement:
-on doit savoir que le statut d’Association à but non-lucratif, en France, est un statut qui, le plus souvent, masque des activités fort lucratives. On choisit le statut d’association... pour des raisons de simplité administrative et d’avantages fiscaux. Le plus souvent, une Association est en fait une entreprise tout ce qu’il y a de plus “lucratif”.
-pire encore, un bon nombre de ces entreprises déguisées en “association” deployent des trésors d’imagination non pas tant pour satisfaire un besoin réel des gens mais surtout pour satisfaire aux critères administratifs nécessaires à l’obtention de subventions. Or la “subvention” provient des impôts: l’argent prélevé de force par l’Etat ( ou autre “collectivité”) sur le dos de ceux qui produisent réelement de la richesse.
Si le lecteur doute de l’utilité REELLE des biens offerts par les vraies entreprises lucratives, il devrait se demander pourquoi il accepte de payer le prix des produits de celles-ci, prix qu’il paye integralement de sa poche. Et, en revanche, pourquoi, sauf à être “financé” par un “organisme”, il n’irait jamais payer les cours de formation proposés par telle ou telle Association.
En somme:
1. Le “bénévolat” n’est qu’un leurre: on veut gagner quelque chose ( le plus souvent de l’argent).
2. Si on était persuadé que ce que l’on propose ( activité, service, objets) répond à un réel besoin, on lancerait l’activité en question à titre lucratif: une activité réelement utile trouve sa récompense naturellement, sur le marché.
3. N’étant pas sûr de l’intérêt réel de ce l’on fait, on fait une “association” et on fait appel au “bénévolat” et aux “subventions”. Que ca soit l’un ou l’autre (ou les deux à la fois) il s’agit donc de “béquiller” une activité qui, par elle-même est soit complétement inutile, soit suffisamment peu utile pour que les intéréssés eux-mêmes ne soient pas disposés à en payer le coût réel.
Les activités qui ont besoin du “bénévolat” et/ou de “subventions” pour exister sont donc, du moins partiellement, du gaspillage ( gaspillage de temps et/ou gaspillage d’argent).
Souhaiter le gaspillage généralisé comme projet national,
quelle lumineuse perspective !
quelle lumineuse perspective !